Avant le traitement orthodontique
Agir précocement, en parallèle avec les orthodontistes, est important. Il faut éliminer les déséquilibres, et ainsi rétablir l’harmonie du crâne et du corps, pour permettre le bon développement de la mâchoire.
Le crâne subit un grand nombre de contraintes dès la vie intra-utérine, lors de l’accouchement, puis sur les premiers mois et années (habitudes de couchage, chutes, succion du pouce, etc.). Ces facteurs peuvent perturber la mobilité du crâne et musculaire en regard de la face et du crâne, ainsi que sur l’ensemble du corps. Lors de la croissance, la mastication, la phonation, la succion et la déglutition déterminent également la forme du crâne.
L’approche ostéopathique, utilisant la capacité malléable du crâne, permet un meilleur fonctionnement et la prévention des déformations.
L’ostéopathe rééquilibre la colonne il permet une bonne mobilité de la tête et du cou. Les tensions musculaires, néfastes au développement et au travail orthodontique, sont supprimées, une bonne croissance est alors possible.
Pendant le traitement orthodontique
Tout au long du traitement orthodontique, le suivi ostéopathique peut s’avérer utile pour aider l’enfant, ou l’adolescent, à s’adapter aux différents réglages réalisés par l’orthodontiste.
En effet, la pose d’un appareil orthodontique génère une mise en tension locale sur les dents, les maxillaires (mâchoire supérieure) et la mandibule (mâchoire inférieure). Cette mise en tension crée inévitablement des compensations à distance par une perte de mobilité consécutive des muscles, articulations, fascias en relation avec le crâne.
L’articulation de la mâchoire joue un rôle important dans la posture, de même que les yeux, les pieds et l’oreille interne. La manière dont les dents s’emboitent, et donc la position de la mâchoire inférieure, a des conséquences sur le reste du corps par le biais des chaines musculaires.
Il est important que le patient s’adapte au traitement orthodontique. C’est pourquoi, l’ostéopathe va vérifier cette capacité d’adaptation au niveau des mâchoires pour que celles-ci acceptent facilement le traitement proposé, mais aussi en traitant les compensations pouvant générer des douleurs ou gênes consécutives (maux de tête, douleurs cervicales, troubles visuels et ORL, vertiges, difficultés de concentration, modification de l’humeur, etc. . En fonction des capacités d’adaptation, une séance par trimestre ou par semestre sera nécessaire.
Après le traitement orthodontique
L’ostéopathie permet de maintenir l’équilibre du corps et de stabiliser le traitement orthodontique.